Intégrité des écosystèmes – Approches scientifiques et implications pratiques
Rédaction et relecture : Aurélie Delavaud, Ophélie Ronce, Christophe Leboulanger, Hervé Jactel, Fanny Lavastrou, Hélène Soubelet, Denis Couvet.
Afin de préserver la biodiversité, la Convention sur la diversité biologique (CDB), à travers le cadre mondial de la biodiversité, propose de se préoccuper des écosystèmes, de leur intégrité et de leur résilience. Il s’agit de maintenir la diversité du vivant, d’assurer la fourniture de services écosystémiques, de contributions de la nature aux humains et de maintenir l’intégrité des processus écologiques planétaires.
Dans le cadre mondial de la biodiversité, l’intégrité, la connectivité et la surface des écosystèmes sont étroitement associées. Cela suppose de mieux relier les écosystèmes dits « naturels » et ceux dits « gérés » : les uns doivent être maintenus ou restaurés au-delà des aires protégées et la diversité biologique doit être privilégiée dans les autres.
Cela nécessite de savoir qualifier l’état actuel des écosystèmes, d’évaluer leur dégradation, de définir l’état et les conditions vers lesquels tendre, puis de définir les mesures de gestion qui permettent d’y parvenir.
Cette « Expertise et synthèse » présente d’abord l’intégrité des écosystèmes comme une approche applicable à tous les écosystèmes ; elle discute ensuite cette notion au regard des pressions anthropiques et des changements globaux puis évoque quelques perspectives d’utilisation et limites.